Toyota RAV4 2017 : pas le plus sexy, mais efficace
Voyez-vous souvent des Toyota RAV4 sur la route? C’est tout à fait normal, le véhicule a occupé le premier rang des ventes canadiennes dans sa catégorie avec près de 50 000 unités écoulées au pays, tout juste devant le Ford Escape au second rang et le Honda CR-V au troisième. Nul doute que le véhicule est important pour Toyota qui fait tout pour le garder au sommet.
D’ailleurs, afin de nous faire patienter avant l’arrivée de la prochaine génération, une petite refonte a été effectuée l’an passé avec principalement des changements à la partie avant. On a retouché légèrement la grille et les phares, et le truc pour distinguer le nouveau RAV4, c’est de regarder le bouclier avant qui est un peu plus aplati. Le reste demeure pratiquement inchangé.
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Possibilités décuplées
Outre sa renommée et sa grande fiabilité, l’un des éléments qui font le succès du modèle, c’est le nombre de déclinaisons proposées, elles ont doublé ces dernières années. Non seulement vous pourrez opter pour différents niveaux d’équipement et de luxe selon votre budget, mais vous aurez le choix entre des livrées à deux ou quatre roues motrices. Il y a quasiment une version pour tous les goûts et les compromis sont rares.
On a bien étudié toutes les possibilités, allant même jusqu’à ajouter le RAV4 SE cette année, un modèle qui apporte un peu de sportivité avec des jantes de 18 pouces, une suspension plus rigide et un équipement de série bonifié. Si jamais le cœur vous en dit, il y a le RAV4 Platinum — lequel n’a rien à envier à certains VUS de luxe —, mais soyez prêt à débourser près de 40 000 $.
Toutefois, plus question de choisir le moteur puisqu’une seule mécanique est proposée. Plus de V6, toutes les versions reçoivent un quatre cylindres de 2,5 litres développant 176 chevaux pour un couple de 172 lb-pi. Ce n’est pas énorme si l’on tient compte des dimensions et du poids du véhicule, mais que voulez-vous, de nos jours on favorise une consommation basse et les six cylindres ne sont plus à la mode. Côté transmission, c’est une automatique à six rapports qui équipe les modèles non électriques.
Une version électrique
Toyota n’est pas la dernière venue en la matière et le RAV4 est proposé en version hybride, malheureusement non rechargeable, ce qui est dommage car le modèle aurait eu des arguments de vente très intéressants pour les amateurs du genre. Malgré tout, le RAV4 hybride n’est pas à dédaigner, étant donné que sa consommation est réduite et que le surcroît de puissance apporté par sa motorisation électrique lui procure un peu plus de pep, un élément fort apprécié.
Il dispose également d’un quatre cylindres de 2,5 litres, mais cette fois, à cycle Atkinson. Une paire de moteurs électriques à l’arrière porte la puissance à environ 194 chevaux tout en créant un rouage intégral puisqu’ils sont reliés aux roues arrière. Il faut tout de même compter près de 35 000 $ pour obtenir les avantages de l’hybride.
À bord, Toyota nous a habitués à des habitacles de qualité et soignés. La présentation du tableau est sobre, Toyota étant toujours conservatrice. La grande force du véhicule, c’est son espace intérieur, non seulement pour les passagers, mais également en ce qui a trait au chargement. Le large hayon facilite le chargement d’objets plus imposants et il est beaucoup plus simple à manipuler depuis que la roue de secours n’y est plus accrochée. Peu de véhicules concurrents peuvent engouffrer autant d’objets et nul doute que le RAV4 est l’un des plus pratiques de sa catégorie.
Sur la route, on apprécie son confort et surtout le bon niveau d’insonorisation. Les suspensions sont calibrées de façon à bien absorber les imperfections de la route — Dieu sait qu’il y en a au Québec! — beaucoup plus que pour émuler le comportement d’un bolide sport. Si vous aimez la conduite dynamique et sportive, il vaut peut-être mieux regarder ailleurs.
La position de conduite est basse, donnant l’impression de conduire une automobile et non un gros VUS; d’ailleurs le RAV4 dispose d’un des dégagements au sol le moins élevé. La direction est précise, mais pas autant que celle de certains compétiteurs, même en activant le mode Sport.
La transmission est tout de même très efficace, elle qui passe les rapports supérieurs le plus rapidement possible, réduisant ainsi la consommation et les bruits du moteur. La version SE ajoute des palonniers derrière le volant pour changer manuellement les rapports. Mais qui les utilisera réellement?
Le Toyota RAV4 représente un bon mariage entre espace, confort et fiabilité. Pas étonnant que plusieurs succombent à ses charmes.
Fiche d'évaluation | |
Modèle à l'essai | Toyota RAV4 2017 |
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Version à l'essai | n.d. |
Fourchette de prix | 27 395 $ – 38 155 $ |
Prix du modèle à l'essai | 41 503 $ |
Garantie de base | 3 ans/60 000 km |
Garantie du groupe motopropulseur | 5 ans/100 000 km |
Consommation (ville/route/observée) | 10,7 / 8,4 / 9,8 L/100km |
Options | Groupe Platinum (1 460 $) |
Modèles concurrents | Chevrolet Equinox, Ford Escape, GMC Terrain, Honda CR-V, Hyundai Tucson, Jeep Cherokee, Kia Sportage, Mazda CX-5, Mitsubishi Outlander, Nissan Rogue, Subaru Forester, Volkswagen Tiguan |
Points forts |
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Points faibles |
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Fiche d'appréciation | |
Consommation | L'avantage d'une cylindrée moindre |
Confort | Spacieux et conforatble |
Performances | Décente, sans plus |
Système multimédia | Bien présenté, simple à comprendre |
Agrément de conduite | Un peu moins dynamique que certains de ses rivaux |
Appréciation générale | Toujours un bon choix dans son segement |