Dossier Tesla - Elon Musk, un entrepreneur qui veut sauver le monde

Publié le 13 décembre 2015 dans Dossiers et conseils par Jean-François Savoie

Elon Musk naît en Afrique du Sud en 1970. Dans une société macho, l’intello qu’il est offre une cible de choix à l’intimidation. Il en gardera des séquelles physiques. À douze ans, il vend la programmation de son premier jeu vidéo pour 500 $ à un magazine.

De fil en aiguille, ce féru d’informatique et de science-fiction transitera par le Canada (sa mère a le passeport à la feuille d’érable) pour ses études afin d’atteindre la terre promise, la Silicon Valley.

L’homme que l’on compare désormais à Steve Jobs ou Henry Ford et qui a servi d’inspiration au personnage du milliardaire Tony Stark, alias Iron Man, se demandait à l’université ce qu’il voulait faire dans la vie en partant de la question suivante : qu’est-ce qui affectera le plus l’avenir de l’humanité? Il en arrive à une liste de cinq éléments : internet, les énergies renouvelables, la colonisation de l’espace, l’intelligence artificielle et la reprogrammation du génome humain. Rien de moins!

Au 1er octobre 2015, Forbes estimait sa fortune à 12,9 milliards US. Entre la réponse à sa question et maintenant, il y a eu la création et la vente de plusieurs compagnies comme Zip2, PayPal, puis SpaceX (fusées), Tesla, SolarCity (panneaux solaires), l'Hyperloop (un projet de transporteur révolutionnaire), sans compter le fait de passer à deux doigts de la faillite à plusieurs reprises.

La stratégie « muskienne »

Elon Musk veut faire les choses différemment et dans un souci environnemental. Remplacer l’essence par l’électricité fait partie de son plan pour changer le monde. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’en 2012, un décès sur huit était causé par la pollution atmosphérique, soit 7 millions d’individus.

On pourrait résumer l’œuvre de Musk en deux phases : acheter du temps sur Terre contre le réchauffement climatique et la pollution pour avoir les moyens de coloniser Mars, son rêve ultime. Oui. Mars.

Will Nicholas, responsable des relations avec les gouvernements chez Tesla nous donne son impression, de l’intérieur : « Je ne suis pas encore impliqué dans ce programme mais j’aimerais ça. J’ai eu la chance unique de visiter notre compagnie SpaceX. Je lève mon chapeau à mes collègues de Tesla mais à côté de ces gens chez SpaceX, Tesla a l’air d’un jouet pour enfants! Ce qu’ils font dépasse les limites de la Terre. C’est gênant d’avoir abandonné l’exploration spatiale il y a plusieurs années. Les efforts qu’Elon (Musk) met dans ce projet et ses résultats prouvent que l’on devrait recommencer à s’y intéresser. Elon est un cheval gagnant. »

Sa plus grande crainte dans la vie : les dérapages possibles de l’intelligence artificielle. Son objectif le plus fou : coloniser Mars. Décidément, tout un personnage que ce Elon Musk!

Visite de l'usine Tesla

Les essais de Marc Lachapelle

Un dossier complet sur Tesla

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